Textimages

Au pied

J’ai vu cette femme arriver dans le club et se plonger dans le jakusi. Elle souriait aux bulles, s’amusait à faire ressortir ses cuisses et ses pieds des remous, en essayant de les garder devant elle. Elle riait quand la force de l’eau bouillonnante faisait vriller son corps, et recommençait.

Elle n’a pas joué bien longtemps à ce jeu là. Elle faisait aussi ressortir ses seins de l’eau, joyeux obus scintillants et mobiles, agités pas le clapotis intense qui les faisais ressortir comme des ballons de baudruche remplis de désirs.

Très vite des mains se sont invitées à cette danse aquatique, par en dessous. Des mains qui lui caressaient le cul les hanches, le ventre. Elle souriait, tendait son corps à l’horizontale dans le chaud liquide, et les mains progressaient. Ses mains à elle trouvent rapidement une occupation passionnante et exploratoire, caresser la bite du caresseur de son cul.

Un autre homme s’immerge, face à elle, et lui attrape un pied. Son extrémité libre descend vers le sexe qui commence à durcir de cet autre homme là, qui sourit et laisse son membre aux soins de ces deux pieds qui le massent sous l’eau….

Parmi les salons proposés à l’étage, c’est elle qui choisit celui à la grille métallique, dure, qui donne à ce cadre chaleureux et obscène un air de prison sulfureux. Une grille qui lui donnera l’aplomb nécessaire pour entamer cette danse serrée à plusieurs, glissante, vertigineuse, liquide..

On ne remarque pas, dans ces soubresauts saccadés, un collier métallique qui jette quelques éclats sous son menton tendu. Ils ne voient rien, obnubilés qu’ils sont par son cul, ses seins, sa fente, ses hanches, ses mains.

À un moment on entend un raclement de gorge, un bruit métallique qui sonne comme un « je suis là », puis qui signifie clairement « bon, çà suffit ». Elle se fige, les hommes se retournent dans cet étrange silence qui s’est fait tout à coup.

Ils avaient bien vu cette silhouette depuis le début, un voyeur comme un autre qui faisait partie du tableau, mais qui en sort à présent.

Il tenait une laisse dans son poing, et la déroule à présent des deux mains. Il s’approche d’elle, qui ne bougeait plus du tout, et prononce simplement, tranquillement, fermement : « Au pied », pendant qu’il s’assoit sur une banquette un peu en dehors de la loge moite des plaisirs consommés.

Elle regarde à peine ses partenaires qui s’écartent, et va s’agenouiller devant lui. Il accroche la laisse à ce collier souple et plat, qui comporte un anneau minuscule. Il se lève et tend la laisse…

Elle le suit à quatre pattes. Il se retourne, elle le suce profondément, passionnément, jusqu’à la garde. Il s’extrait de cette pompe à jouissance, et lui claque un sein, une fesse. « Allez ».

Elle se retourne, s’agenouille sur une banquette, face au mur, et lui tend son cul.

Il l’encule sans autre préliminaire qu’un pouce fouisseur dans l’anus. Elle pousse un râle, hoquète un moment, puis sa bouche s’ouvre sur un silence, bruyant sans doute dans sa tête à elle. Un grand silence hurle de cette bouche béante pendant les coups vigoureux et appuyés de l’homme. Il la tient par la peau des hanches, ne la lâche plus, il lui défonce littéralement le cul. Il ne porte pas de préservatif, là il est chez lui.

Les quelques hommes et femmes qui se sont approchés regardent mais personne ne touche, pas même ses seins qui sont violemment agités par cette sodomie brutale et rapide. Pas une bite ne s’approche du trou béant de sa bouche Elle jouit, çà se sent, et c’est beau.

Il jouit aussi, lui administre plusieurs grandes claques sur le cul et sur la chatte, lui touche l’épaule et elle se relève, ramasse ses seins dans le creux de ses coudes et le suit en direction de la sortie.